Tous les sites d’informations se montrent, ce samedi, impatients de prendre connaissance de la feuille de route qui sera élaborée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), pour une sortie de la crise qui secoue le Togo.
« Encore combien de missions de la CEDEAO avant la résolution de la crise politique togolaise ? », se demande Icilome qui sous le titre « Dialogue politique : un travail de Sisyphe », informe que « tout le monde attend la feuille de route de sortie pacifique de la crise le 31 juillet prochain ».
Le portail estime que depuis l’ouverture du dialogue inter-togolais, « les protagonistes ne font que tourner autour du débat sur les mesures d’apaisement », et indique par ailleurs qu’il n’y a pas « d’évolution notoire dans les discussions entre le régime en place et l’opposition, notamment la Coalition des 14 partis ». Ce qui, souligne-t-il, permet à Faure Gnassingbé et les siens de gagner du temps.
Or ce que veulent les Togolais aujourd’hui, poursuit-il, ce sont les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales qui garantissent des élections transparentes, crédibles et acceptées par tous. Dans tous les cas, informe le journal, « les Togolais continuent de croire qu’il n’y aura pas une déception au bout de l’attente du 31 juillet. Et de souligner que le « statu quo n’est plus possible pour le Togo ».
Golobalactu, pour sa part, dit ne pas attendre grand-chose de l’organisation communautaire, citant Abass Kaboua, le président du Mouvement des républicains centristes (MRC, parti d’opposition), lequel estime que « le 31 juillet à Lomé, la CEDEAO ne dira pas plus que ce qu’elle a dit le 27 juin, au dernier round du dialogue ».
Sous le titre « Kaboua accuse la coalition et Togo debout d’exploiter la crise pour faire du business », le site rapporte que selon ce leader politique, « la CEDEAO ne viendra jamais dire à Faure Gnassingbé de ne pas se représenter. Elle va juste proposer aux Togolais une ‘assistance technique’ pour les prochaines élections dont la date est fin novembre prochain. »
Avec ces déclarations, Abbass Kaboua « se mue en mage », commente Togobreakingnews, qui informe également que ce responsable politique se dit dégoûté des navettes régulières des facilitateurs de la crise et de leurs émissaires entre le Togo leurs pays respectifs, estimant que la classe politique togolaise n’a pas besoin de recourir à la CEDEAO pour résoudre son problème qui est d’ordre juridique, politique et moral.
Les prochaines recommandations de la Communauté rendront impossibles l’opérationnalisation des réformes avant les élections, écrit le portail, avant d’ajouter qu’il trouve « très exorbitantes les dépenses que coûtent la facilitation d’Alpha Condé et celles des autres au Togo ».
Cette sortie intervient à un moment où « tous les regards sont tournés vers la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », note Togobreakingnews.
Source : www.icilome.com