Les habitants de Kini-Kondji, Tokpli (Yoto), Vogan et Hahotoé (Vo) sont victimes de l’exploitation de leur sous-sol. Les chefs de ces cantons l’ont rappelé à la fin d’un atelier organisé par l’ONG Solidarité et action pour le développement durable (SADD).
Ces riverains dénoncent la non application de la loi qui oblige les entreprises minières à investir dans le développement local et régional. Elles fustigent en outre la faible application de la loi cadre sur l’environnement au Togo. Or, ajoutent-ils, le travail de ces sociétés détériorent leurs habitations, transforment leurs terres en montagnes, entre autres. Et de souligner que leurs enfants qui y travaillent reçoivent des salaires insignifiants.
« Les populations subissent le joug d’investisseurs puissants et désinvoltes et les effets néfastes de l’exploitation sauvage des ressources qui se font durement ressentir au niveau social, sanitaire et environnemental », dénoncent Togbui Agbolété Kodjo Kini V, chef canton de Kini-Kondji et Togbui Dega Ehé Apawou, représentant du chef canton de Vo et leurs collègues.
Le chef canton de Kini-Kondji déplore que « les industries extractives ne donnent rien aux communautés et toutes les démarches faites à ce propos n’ont rien donné ».
Solution ? Ces chefs exigent un cadre de dialogue social composé des représentants des communautés hôtes, des entreprises minières et des autorités locales « pour la transparence et la redevabilité dans le secteur minier au Togo ».
A.H.
Source : www.lomechrono.com