Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) vient d’annoncer un débrayage de 48 heures prévu pour la semaine prochaine pour, dit-il exprimer son mécontentement face au silence du gouvernement qui semble rester indifférent à ses revendications.
Les mercredi 31 janvier et jeudi 1er février prochains, les praticiens hospitaliers de plusieurs centres de santé observeront un arrêt de travail. Ce qui révolte plus ces praticiens, c’est le manque criard de matériels de travail pour sauver des vies. Selon le Secrétaire général du SYNPHOT, au CHU Sylvanus Olympio par exemple, cela fait plus de quatre ans que le centre n’a plus de scanner, ni d’ambulance pour évacuer les patients.
« Nous sommes obligés de mettre les malades dans des taxis pour aller faire le scanner en ville, et des fois il est trop tard pour sauver les vies. En matière de médecine, chaque seconde compte », s’est-il plaint.
Mais in fine, ajoute t-il « le tort nous revient puisque la population pense que c’est nous qui ne faisons pas bien notre travail.
Les agents de santé ont donc décidé de marquer le gouvernement à la culotte afin qu’il satisfasse leurs revendications. La vie des patients en dépend !
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