Le casse-tête chinois que constituent les voies pavées pour les usagers de la route à Lomé, n’est plus à démontrer. Il suffit d’emprunter les axes marché de Bè-Akodessewa, Rond-point de Gakpoto-Bè-Kpota, GTA-Station Agbalepedo, Todman-Doumassesse, Djidjolé-Totsi, marché de Bè-Immeuble Fiata… pour s’en rendre compte. L’état des pavés qui arpentent la capitale est critique.
Pas un seul jour ne passe sans apprendre un grave accident de circulation à Lomé. A part l’excès de vitesse, l’état dégradant des routes pavées en est très souvent la cause principale. Nombreux sont ces usagers (en particulier, les conducteurs de taxi-moto) qui se plaignent des voie pavées de la capitale.
Selon ces derniers, la circulation sur ces pavés est toujours « inconfortable ». Et le hic, c’est qu’ils sont souvent à l’origine des crevaisons. Sur certains axes, les pavés sont complètement affaissés laissant place à des nids-de-poule géants.
Par exemple, après la pluie de cette semaine, les usagers sont confrontés à un affaissement sur la voie menant Todman-Doumassessé, peu avant les rails. Tout ceci n’est que le résultat de l’approximation avec laquelle les travaux de construction de ces routes ont été exécutés.
Le gouvernement, plutôt que de couvrir ces axes d’asphalte comme pour les autres, a préféré poser des pavés, ce qui en soi n’est pas mauvais. Mais seulement voilà, la durée de vie de ces routes en pavés est toujours courte.
Et quand on sait que la maintenance des voies pavées coûte moins cher que les goudrons, on se demande quand Ninsao Gnofame, ministre des Infrastructures routières, va procéder à la réhabilitation de ces voies qui deviennent de véritables dangers pour les populations.
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com