Les OSC à l’école de suivi-évaluation des engagements pris par l’Etat en planification familiale

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Une quarantaine d’Organisations de la société civile participent à un atelier sur le suivi-évaluation des engagements pris par l’Etat togolais en matière de planification familiale.

La rencontre démarrée hier à Lomé est organisée par le Réseau des organisations de la société civile intervenant dans la santé de reproduction et planification familiale au Togo (ROSCO-SR/PF Togo). Son objectif est de « contribuer à évaluer les engagements pris en matière de la planification familiale ».

Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet ProSanté est financé par GIZ à hauteur de trois millions cinq cent quarante mille cent francs (3.540.100) FCFA. Il s’agit pour les participants d’être à même, à la fin, de suivre et évaluer les engagements du Togo en matière de planification familiale.

La présidente du ROSCI-SR/PF Togo, Héloïse d’alméida Adanbounou, a expliqué à la cérémonie d’ouverture de cet atelier de deux jours qu’il vise à partager avec les Organisations de la société civile comment évaluer les actions du gouvernement en santé de reproduction et de planification familiale à travers l’outil « Motion Tracker ».

« Il est important que les organisations de la société civile qui évoluent sur le terrain, qui contribuent à l’amélioration de la santé en général et précisément de la santé de reproduction comprennent ce que c’est que cet outil, à quoi sert-il et quels sont les tenants et les aboutissants qui doivent normalement porter cet outil pour que les résultats escomptés soient atteints », précise-t-elle.

Le « Motion Tracker » sert à suivre et évaluer les engagements financiers, politiques et programmatiques pris par le gouvernement pour une meilleure planification familiale, ajoute la présidente.

A la fin de cette rencontre de 48h, il est attendu des participants qu’ils fassent mieux leur travail. Car, insiste Héloïse d’Almeida Adanbounou, « l’Etat souvent, ne se donne pas les moyens de mettre en application ses engagements. C’est la population concernée qui se démêle pour le faire. Et là, il revient à ces populations par les OSC de suivre au côté de l’Etat ses engagements pris en leur rappelant de les mettre en application pour que cela face vraiment effet ».

A.H.

Source : www.lomechrono.com