Comme les deux premiers jours des marches des organisations de la société civile, les manifestants ont été bloqués au carrefour de Lomégan par les forces de l’ordre.
Aujourd’hui encore, la manifestation n’a pu chuter au siège de la HAAC. Le dispositif des forces de sécurité est bien là pour les empêcher de franchir le carrefour Lomégan. Une situation que dénoncent les responsables de ces organisations et les journalistes.
Toutefois, les organisateurs ne décolèrent pas. Ils comptent durcir le ton et changer de stratégie la semaine prochaine. Toute une batterie de mesures ont été prises pour faire plier l’institution de régulation.
« Le samedi 25 février prochain, nous irons à la HAAC peu importe ce qui va se passer », a lancé tout à l’heure Emmanuel Sogadji, président de la Ligue des consommateurs du Togo (LCT).
Et Carlos Ketohou, président du Patronat de la presse togolaise (PPT), de renchérir : « Nous devons aller à la HAAC pour leur montrer notre désapprobation, notre ras-le-bol pour mettre fin à cette imposture des autorités togolaises. Nous allons définir d’autres stratégies, notamment avec la synergie de toutes les organisations de presse, de toutes les organisations de la société civile pour contraindre la HAAC à revenir sur cette décision inique et scélérate ».
Un samedi très mouvementé en perspective.
I.K
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