Les organisations de presse, notamment l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT), l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) et l’Association Togolaise des Organes Privés en Ligne (ATOPEL) se liguent contre cette pratique qui porte atteinte à l’intégrité des journalistes et enfreint le droit à la liberté d’information.
« L’UJIT s’insurge contre cette manière de procéder de certains individus, qui nuit gravement à la liberté d’informer de nos confrères et condamne avec la dernière rigueur autant cette agression que toute violence d’où qu’elle vienne contre les journalistes dans l’exercice de leur métier de journaliste. Elle rappelle par ailleurs que la liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par l’Organisation des Nations Unies », lit-on dans le communiqué de l’UJIT.
Ces organisations demandent par ailleurs aux autorités de tout mettre en œuvre, afin d’assurer la sécurité des professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction.
Dans la même perspective, le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo, dit condamner avec fermeté cette agression qui porte atteinte à la liberté d’expression, un des piliers de toute démocratie. Selon cette organisation, « la liberté d’expression ne saurait être embrigadée par le chauvinisme et le militantisme au risque de renvoyer le Togo à l’ère de la pensée unique. Une ère que la presse, les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile ont combattue de hautes luttes », écrit le Secrétaire Général du syndicat.
Le Synjit a invité à l’occasion, les confrères journalistes à faire preuve de « modération » et de « prudence » en cette période électorale sensible que traverse le Togo.
Quant au l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), il recommande aux leaders des partis politiques de sensibiliser leurs militants sur la liberté d’expression et rappelle au passage que les journalistes se doivent de respecter l’éthique.
« L’Observatoire Togolais des Médias (OTM) demande instamment aux responsables des formations politiques d’éduquer et de sensibiliser leurs militants sur la liberté d’expression qui veut que le journaliste ne soit pas inquiété ou un ennemi à abattre à cause de ses analyses, opinions ou critiques sur n’importe quel sujet, un leader ou parti politique », écrit l’OTM.
Pour information, la Cellule de communication de l’ANC pour sa défense, fait savoir que « n’importe qui peut se réclamer de l’ANC sans en être membre, militant ou sympathisant ». Elle a également démenti l’information selon laquelle le prétendu militant qui agressé les confrères journalistes est issu de la « section de l’ANC du quartier Hanoukopé ». La Cellule de communication dit ne pas disposer pas d’une telle section dans ce quartier de Lomé.
Les organisations de presse saluent au passage « la promptitude des forces de sécurité par laquelle elles ont répondu aux sollicitations des confrères en difficulté ».-
Source : icilome.com