Les Normaliens, sans salaire depuis Janvier, condamnés à broyer du noir pendant ces vacances

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Que se passe-t-il pour les enseignants normaliens ? C’est la grande interrogation à laquelle eux mêmes ont du mal à apporter des réponses surtout ceux, affectés depuis Janvier dernier.

Des informations parvenues ce Samedi à notre rédaction, ces dernier qui doivent être environ 319 (qui ont assuré les cours de Mathématique, Physique et Chimie, Français, Anglais, Histo-Géo et Sciences de la vie et de la terre) dans nos CEG et Lycées publics durant l’année scolaire 2018-2019 sont sans salaire, soit presque 8 mois après leur prise de fonction. Selon l’interpellation qui nous est parvenue, « depuis Janvier 2019 qu’ils ont eu leur affection, les normaliens sortis de l’ENS (Ecole Normale Supérieure) promotion 2018-2019 sont toujours sans salaire, même pas un seul franc touché jusqu’ici, l’encouragement que les autorités éducatives leur sert, c’est de patienter comme si ces enseignants avaient d’autres choix ».

Nos interrogations pour en savoir plus sur le sujet ont laissé constater que cette situation n’est pas la première, bien que les textes et la pratique stipulent que juste au terme de six mois à compter de la date de leur prise de fonction, sans salaire, les fonctionnaires d’Etat ou encore précisément les Enseignants, ont droit à un rappel. Notre source indique que  » c’est toujours 06 mois (selon les textes et la.pratique, ndlr) mais nos autorités ne respectent jamais ce délai ». « Nous ignorons toujours les raisons, elles (nos autorités, ndlr) se contentent de donner des avances sur solde », se désole encore plus notre source qui confie aussi que même pour cette option,  » la demande pour qu’elles octroient une avance sur solde faite depuis début Juin n’est même pas suivi de réaction. Ils parlent toujours de patience à chaque fois qu’on les interpelle ».

C’est encore là un traitement inhumain et dégradant qui est infligé à ces enseignants, citoyens togolais qui n’aspirent que contribuer à l’évolution de nos enfants et qui sont contraints à passer durant ces vacances, des nuits blanches, le ventre creux, en attendant la rentrée 2019-2020. Que le ministre en charge de l’éducation prenne en charge aussi ce dossier, car, le PND passe aussi par la formation et l’éducation de nos enfants.

T228

N.B : Photo archives d’une des promotions de l’ENS Atakpamé.

Source : telegramme228.com