Le nom de Boukpessi Essoyaba, député de l’Union pour la République (UNIR), parti au pouvoir, et directeur administratif du Port autonome de Lomé est cité dans une affaire de trafic d’armes, d’escroquerie…
Tout part de la découverte d’une cargaison d’armes et de munitions au Port autonome de Lomé (PAL) dont le bordereau porte le nom de la société SAP-Sarl appartenant à Boukpessi Essoyaba.
Contacté par le journal L’Indépendant Express pour avoir sa version des faits, l’incriminé ne nie pas l’existence du colis encombrant, mais se dédouane de toute responsabilité. Il accuse à son tour un certain Béléyi, qui se trouve être un de ses fidèles proches collaborateurs, de lui en vouloir.
Selon lui, le directeur général du PAL, Fogan Adegnon, est au courant de l’affaire. Ce dernier répond au confrère qu’il ne peut pas parler du colis embarrassant au téléphone. L’affaire est hautement sensible en ces temps de terrorisme et de rebellions dans la région ouest africaine.
Si l’homme à la santé chancelante se dit serein dans l’affaire de trafic d’armes et de munitions en destination de Burkina Faso, il traîne d’autres nombreuses casseroles qui lui troublent le sommeil.
C’est ainsi que le lundi 2 janvier 2017, il a été interpellé, auditionné et inculpé avant d’être remis en liberté provisoire. On lui reproche de payer le silence des victimes de contagion, d’escroquer des gens, entre autres.
Les ennuis de cet amoureux de football se multiplient à tel point que certains de son entourage commencent à s’inquiéter de la suite de son avenir professionnel et politique.
A.H.
icilome.com