Le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) et le Conseil National de la Jeunesse Togolaise (CNJ) sont pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles mais s’opposent aux manifestations publiques. A un point de presse animé mercredi à Lomé, les deux structures ont souligné que les questions relatives à l’avenir du Togo ne doivent pas faire objet de manipulations à desseins politiques et partisans. Elles appellent les politiques à quitter la rue pour aller à une table de négociations.
Selon le CJD et le CNJ, la paix sociale est menacée au Togo depuis le 19 août dernier où le PNP a organisé des marches dans certaines villes du pays.
« Des activités socio-économiques connaissent un ralentissement. La tranquillité des citoyens est entamée. Les valeurs citoyennes qui fondent l’existence de notre République sont foulées au pied », a déploré Orphé Adom qui a précisé que la première victime reste la jeunesse.
A cette dernière, le CJD et le CNJ demandent de doubler de vigilance vis-à-vis des messages incendiaires appelant à la violence, au vandalisme et au meurtre.
Ils jugent légitimes les revendications de l’opposition. Cependant ils sont contre les manifestations publiques qu’elles provoquent.
« Ces réformes sont partagées par tous. En faire un élément de division, de haine tribale, de mépris et de déstabilisation, c’est remettre en cause ou détruire le grand chantier de démocratie effective et de développement intégral auquel les gouvernants togolais sont attachés », indique-t-ils dans leur déclaration.
Les deux structures invitent les acteurs politiques à privilégier la voie de dialogue et à parvenir le plus tôt que possible à un consensus autour des questions de réformes afin de sortir le pays de l’impasse.
Vendredi, les deux institutions sont attendues au palais des congrès de Lomé où ils s’adresseront à Faure Gnassingbe, le Chef de l’État.
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