Les hôpitaux tournent au ralenti

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Médecins, infirmiers et sages-femmes sont en grève ce mardi à l’appel du syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT). Ce mouvement d’humeur avait été présenté comme le moyen d’exiger la libération du vice-doyen de Faculté des sciences de la santé entendu par les gendarmes après des plaintes pour fraude. Ce dernier à quitté libre les locaux de la gendarmerie lundi soir.

Pourtant, le SYNPHOT n’a pas levé son mot d’ordre.

Les revendications ont soudainement changé et portent maintenant sur de meilleures conditions de travail et des primes pour certaines catégories de personnels.

La grève était relativement suivie au CHU et CHR de Lomé et à l’hôpital de Bé.

Bureaux des médecins fermés, patients résignés ; seules les urgences sont en partie assurée, mais pas dans tous les établissements.

Une fois encore, la méthode utilisée par le syndicat est contestable.

Le gouvernement n’a jamais nié que le secteur de la santé était confronté à de gros problèmes. Des dizaines de milliards sont nécessaires à la réhabilitation de nombreux centres de santé.

Il faut également mieux former les médecins et le personnel soignant.

Tout cela, les pouvoirs publics en sont conscients.

Des investissements importants sont prévus dans le budget 2018 pour moderniser les hôpitaux et en construire de nouveaux.

Autre urgence, développer un réseau de soins digne de ce nom en milieu rural.

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