Les greffiers togolais réunis au sein du Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT) sont en colère. A l’instar des enseignants, ils demandent au gouvernement d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.
Alors que le gouvernement togolais peine à satisfaire les enseignants, les greffiers, eux aussi, montent sur la scène en brandissant leur plateforme revendicative. Ces acteurs qui jouent un rôle crucial dans la chaîne judiciaire décrient leurs conditions actuelles de vie et de travail.
Dans une note datant du 10 avril 2017, le SNGT a demandé à son ministre de tutelle, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des relations avec les Institutions de la République et son collège de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme administrative, d’améliorer les conditions de travail des greffiers, notamment le vote du projet de loi portant adoption du Statut spécial des Greffiers du Togo, adoptée en Conseil des ministres le 11 décembre 2015 par le gouvernement.
Mais cette note semble tomber dans les oreilles d’un sourd. Jusqu’à présent, les responsables du syndicat des greffiers n’ont eu aucune suite favorable de la part des deux ministres pour entamer les discussions.
Fatigués, ces greffiers réunis au sein du SNGT menace d’observer des mouvements de débrayage dans les jours à venir si rien n’est fait par les autorités.
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