Par Serge Lemask
Le Gouvernement n’a pas encore satisfait les enseignants en ce qui concerne leur statut particulier que les greffiers aussi brandissent leur plateforme revendicative. Réunis au sein du Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT), les greffiers menacent d’entrer en grève dans les prochains jours si les autorités maintiennent le statut quo.
Selon les informations, dans une note en date du 10 avril dernier adressée à leur ministre de tutelle, le Garde des sceaux, ministre de la justice et des relations avec les institutions de la République et son collège de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative, les greffiers réclament l’amélioration de leurs conditions de travail, notamment le vote du projet de loi portant adoption du statut particulier des greffiers Togolais, adoptée en Conseil des ministres le 11 décembre 2015 par le gouvernement.
Mais, comme à leur habitude, les autorités sont jusqu’alors restées muettes face à leur demande. Une indifférence qui met les greffiers dans tous leurs états. De sources concordantes, ils se préparent à marquer le gouvernement à la culotte à travers des mouvements de grève.
De toute évidence, le seul langage que comprend le gouvernement Togolais est celui de la force. Et malgré ses interminables subterfuges, il n’est pas sorti de l’auberge.
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