La crise que traverse la Grande loge nationale togolaise (GLNT) non seulement s’éternise et mais elle se durcit également. Les membres ne se retrouvent plus pour leurs réunions.
Rien ne va plus à la GLNT. Une guerre de succession a créé deux camps antagonistes dans cette institution de sorte que plus les jours passent, plus les positions deviennent radicales de part et d’autre.
Selon La Lettre du Continent dans son N°770 du 7 février 2018, la Grande loge nationale togolaise « ne s’est plus réunie depuis fin 2016 à la suite de la guerre de succession opposant Roggy Kossi Paass, grand maître de 2012 à 2016, à son successeur, Kossi Kpelly Hukporti ».
En effet, ajoute la même source, «Début 2017, ce dernier a été nommé « grand maître provisoire’’ de la GLNT jusqu’en mars 2018, date théorique de l’élection d’un nouveau responsable de cette loge ».
Roggy Kossi Paass soutient William Bolouvi pour le succéder. Kossi Kpelly Hukporti de son côté peut compter sur le « Souverain grand comité, le Parlement de la GLNT ».
En Justice entre-temps, le Tribunal de première instance de Lomé a tranché en faveur du camp de Hukporti. Une décision que n’acceptent pas ses adversaires.
A.H.
Source : www.icilome.com