Si les médias togolais et étrangers se sont focalisés cette année sur la crise politique, le Togo n’en a pas moins poursuivi son offensive dans le domaine de la politique étrangère.
Le chef de la diplomatie, Robert Dussey, parle même d’une ‘.année remarquable’ grâce à l’impulsion donnée par le président Faure Gnassingbé ‘à rendre effectif l’engagement du Togo de contribuer significativement à la construction d’un monde pacifique, juste et équitable et surtout à mettre l’action diplomatique au service du développement à travers la coopération internationale’.
Au plan régional et continental, le Togo a accueilli le premier sommet Cédéao Ceeac consacré au terrorisme.
S’agissant de la coopération, Lomé a été le centre d’échanges très importants lors de la réunion du conseil des ministres des pays ACP-UE. Un nouvel accord de partenariat doit être conclu d’ici 2020 avec l’Union européenne et c’est justement le Togo qui a été désigné chef négociateur pour ces délicates discussions.
‘Ce dispositif conclu par l’Europe avec ses anciennes colonies a été qualifié de modèle unique pour la coopération Nord-Sud au regard de son caractère juridiquement contraignant, de sa portée globale incluant l’aide, le commerce et la coopération politique, de ses institutions communes, de son mécanisme de cogestion, ainsi que de la création d’un instrument financier spécifique, le Fonds européen de développement’, explique Robert Dussey.
Le dynamisme de la diplomatie togolaise s’exprime aussi par sa présence à des postes importants au sein des grandes organisations internationales comme le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et le Conseil économique et social de l’ONU.
Le Togo milite pour la nomination de hauts cadres togolais au sein des instances régionales : Cédéao, UEMOA, Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine …
Enfin, il faut évoquer les nombreuses visites officielles effectuées cette année par Robert Dussey : Norvège, Israël, Arménie, Guinée Bissau, Maroc, Namibie, Qatar …
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