La situation sociopolitique qui prévaut actuellement au Togo ne laisse plus indifférent personnes. Après plusieurs appels lancés par la coalition, les organisations de la société civile, les confessions religieuses et autres pour le report des élections, c’est au tour des femmes togolaises membres des réseaux des organisations féminines de se prononcer sur le sujet. En conférence de presse ce lundi, ces mères de familles crient leur détresse face à la violence dans le pays avec son lot de victimes.
« Notre objectif, c’est de prouver au monde entier que les femmes togolaises ne sont pas restées inertes tout au long de cette crise », a déclaré Mme AGOUNKE K. Jeannine du REPSFECO-TOGO. Pour ce faire, elles lancent un appel à tous les acteurs impliqué dans cette crise.
Au chef de l’État Faure Gnassingbé, ces femmes et mères l’exhorte au respect des engagements pris lors de la ratification des conventions internationales en matière des droits de l’homme et de la volonté des togolais qui aspirent à des élections inclusives, apaisées par le truchement des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.
Les femmes des réseaux membres des organisations féminines invitent par la suite les acteurs politiques à œuvrer pour l’intérêt supérieur du pays en respectant scrupuleusement la feuille de route de la CEDEAO. Elles présentent dans la foulée, leurs condoléances aux familles éplorées surtout les mères et souhaitent un bon rétablissement aux blessés des récentes violences.
Les réseaux membres des organisations féminines ayant pris part à cette conférence sont: MMFT (Marche Mondiale des Femmes du Togo), REFMA-TOGO (Réseau des Femmes Musulmanes d’Afrique-Bureau du Togo), REPSFECO-TOGO ( Réseau Paix et Sécurité pour les femmes dans l’espace CEDEAO-Branche du Togo et WILDAF/FeDDAF-TOGO ( Women in Law and Developpement in Africa/ Femmes, Droit et Développement en Afrique-Branche du Togo).
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