L’accalmie observée ces derniers mois dans le monde de l’éducation primaire et du secondaire est-elle en train de prendre un coup ? C’est ce que certains croient à la suite de la publication d’une note dans laquelle la Coordination des syndicats des enseignants du Togo (CSET) dénonce le non-respect des engagements pris par le gouvernement.
Dans un document rendu public, la Coordination des syndicats des enseignants du Togo accuse les autorités politiques au pouvoir de n’avoir pas respecté les engagements qu’elles ont pris dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants du primaire et du secondaire.
En effet, il a été décidé au cours d’une rencontre organisée le 14 février 2019 que les deux parties allaient se revoir dans une dizaine de jours afin d’évaluer ce qui a été fait et ce qui reste à satisfaire dans le protocole d’accord. Une vingtaine de jours après aucune nouvelle de la part du gouvernement, constatent les enseignants qui parlent déjà de « marché de dupes ».
« Nous sommes au regret de constater qu’aujourd’hui, 25 jours après cette réunion aucune suite n’a été donnée alors que l’effet financier pour le compte des 2 milliards promis pour l’année 2019 devrait se faire sentir sur les salaires des enseignants à partir de janvier 2019 », précise la CSET dans un courrier adressé aux ministres en charge de la Fonction publique, des Enseignements primaire et secondaire et de l’Enseignement technique.
Si rien n’est fait, la Coordination menace à mots voilés de nouvelles grèves. « Vu que nous avons respecté notre part d’accord et avons été aussi patients jusqu’à ce jour, nous ne saurons répondre aux désagréments éventuels qui peuvent survenir dans les prochains jours », précise le coordonnateur Yawovi Atsou-Atcha dans la lettre.
A.H.
Source : www.lomechrono.com