Depuis le 18 juin, les enseignants d’Univesrité ont envoyé un préavis de grève illimitée à leur ministère de tutelle. Seulement dans un courrier en date du 29 juin signé d’Essohanam Batchana et de Kokou Awokou du SEST et SNES, l’on apprend qu’ils ont suspendu leurs grèves depuis hier.
Ces enseignants réunis au sein des deux Syndicats n’ont pas encore eu gain de cause. La suspension de la grève s’explique par la volonté du gouvernement d’entrer en discussion avec eux.
« En réponse à ce courrier, le Ministre a invité le SEST et le SNES pour des discussions relativement à la plate-forme revendicative soumise au Gouvernement le lundi 2 juillet. Afin de garantir une sérénité aux discussions à venir, le SEST et le SNES ont décidé, comme convenu, de suspendre le mot d’ordre de grève à partir du lundi 2 juillet 2018 », lit-on dans la lettre des deux syndicats.
Visiblement, Nicoué Broohm est revenu à de meilleurs sentiments. La semaine dernière, il prévenait les enseignants en ces termes : « Le conflit étant ouvert, j’en tirerai toutes les conséquences qui en découleront pour la suite de nos relations ».
Les enseignants en grève depuis le 24 réclament la prise en compte des augmentations obtenues depuis 2011 dans le calcul des pensions des retraités, le remboursement des cotisations faites par les enseignants-chercheurs contractuels intégrés dans la Fonction publique à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le reliquat de l’accord de novembre 2011, l’intégration systématique dans la Fonction publique des enseignants inscrits sur une liste d’aptitude du CAMES, les moyens pour la recherche, l’élection des Doyens des Facultés par tous les enseignants.
M E
Source : www.lomechrono.com