Les enseignants-chercheurs de l’Université de Lomé sont entrés en grève depuis lundi. C’est une grève qui sera reconduite jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications, à les en croire. Cette grève illimitée fait suite à plusieurs débrayages qu’ils ont déjà faits.
Ces enseignants réclament l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail qu’ils jugent très précaires. Mais les autorités en charge de l’enseignement supérieur ne daignent les exaucer.
Le 1er avril dernier, ils avaient lancé un mot d’ordre de grève d’une semaine. Cette manifestation a pour but de réitérer leurs doléances qui consistent à l’élection des doyens des facultés et directeurs des écoles par tous les enseignants sur le principe « un enseignant une voix » ; la réclamation du reliquat de l’accord du novembre 2011, à savoir 15% sur le salaire de base et 25% sur les indemnités ; l’intégration systématique dans la fonction publique des enseignants inscrits sur une liste d’aptitude du CAMES ; la prise en compte des augmentations obtenues depuis 2011 dans le calcul des pensions des retraites ; les moyens pour la recherche (bureaux, laboratoires, équipements et fonds de fonctionnement, voyages d’études pour tout enseignant-chercheur,) entre autres.
Malgré cela, aucune suite ne leur a été donnée par les autorités universitaires. Et, pour définir des stratégies, les enseignants-chercheurs ont appelé à une assemblée générale, le 31 mai dernier, pour décider de la reconduction de leur mouvement. Un communiqué rendu public suite à cette réunion, a fait savoir au président de l’Université de Lomé ainsi qu’aux étudiants que la grève sera reconduite jusqu’à satisfaction totale des revendications.
Le collectif des enseignants-chercheurs demande donc aux enseignants de ne pas faiblir, et de rester très mobilisés. « Le collectif demeure solidaire et demande la cessation par tous les enseignants-chercheurs des cours, TD, TP à tous les niveaux : Licence, Master et Doctorat », a souligné le communiqué.
Source : www.icilome.com