Dans une interview publiée sur jeuneafrique.com, le ministre de l’Administration, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, réaffirme la position de son parti au pouvoir.
Le peuple togolais réclame avec insistance les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Prioritairement le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle. Le pouvoir cinquantenaire joue au dilatoire.
Sur ce site d’informations, le ministre estime qu’« il est important d’opérer les réformes pour mieux enraciner la démocratie » mais dit ne pas comprendre pourquoi les uns et les autres demandent que Faure Gnassingbé « parte ». Et de s’interroger : « Sur quelle base un président élu pour cinq ans et dont le mandat court jusqu’en 2020 devrait-t-il parti ? ».
S’il n’y a rien de nouveau de son intervention (qui consiste à manœuvrer pour s’éterniser au pouvoir), elle rappelle tout de même que certains caciques du régime, malgré la vague contestataire, continue à jouer le dur.
A.H.
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