Les députés UNIR ont voté le projet de loi portant création de nouvelles communes au Togo sous une haute protection sécuritaire

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Présence massive mais inhabituelle des forces de sécurité et de défense, pour la plupart bérets verts à bord de jeeps militaires bien armés et patrouillant aux alentours du parlement du Togo. Présence massive également d’autres agents en civil et de renseignements au sein même de l’Assemblée nationale.

Voilà l’image que les citoyens togolais qui ont eu le courage d’emprunter les environs du palais des congrès de Lomé et ceux qui ont pu avoir accès à l’intérieur du parlement, peuvent retenir de la journée de ce vendredi 23 juin 2017. Pourquoi cette journée a-t-elle connu cette forte présence policière et militaire au parlement et à ses alentours?

Pourquoi déployer tout cet arsenal policier et militaire autour d’une institution où, citoyens d’une même Nation sont en discussion pour le bonheur des populations ? Des lois n’ont-elles pas été votées au sein de ce même parlement togolais dans un passé très récent sans qu’on ne soit obligé de sortir la force policière et surtout militaire? Que cache donc cette sortie massive des forces de sécurité et de défense ? Peut-on comprendre que tout cela est fait parce qu’on veut faire passer coûte que coûte une loi scélérate ? Inique en son genre et on a peur que le peuple ne vienne dire non à la bêtise humaine ? Pourquoi de plus en plus le pouvoir togolais a-t-il opté pour le langage de la force même s’il n’a pas raison ?

Malgré toutes les dénonciations de l’opposition, la loi scélérate et inique a été votée. Malgré les incongruités relevées çà et là par les députés de l’opposition dans le projet de loi, la loi scélérate et inique a été votée. Malgré les observations faites, la loi scélérate et inique a été votée. Malgré tout, la majorité UNIR a donné son quitus à la loi scélérate et inique quand bien même certains parmi eux ont reconnu dans leurs interventions qu’il y a des manquements, des insuffisances et dysfonctionnements mais curieusement, ils ont pour la bêtise humaine et ont affirmé au finish sans vergogne que ces erreurs seront corrigées au fil des années.

Rien à dire sur ce vote sinon ces observations. D’ailleurs il a été interdit à la presse de prendre des vues de cette présence honteuse des hommes en treillis armés de matraque pour les forces de sécurité, des armes de guerre pour les militaires bérets verts en pick-up positionnés juste à l’entrée de la ruelle qui mène au siège de CSTT et face au parlement togolais.

Une loi scélérate de plus. Seule l’histoire nous jugera.

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