Les dénonciations du parti de Jean-Pierre Fabre : «  »les trois jours de révision des listes électorales …, un faux-fuyant » »

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Elles portent essentiellement sur le fichier électoral, la révision des listes électorales de trois jours dont le démarrage est projetée sur le 16 Mai prochain et aussi le découpage électoral et l’ingérence du gouvernement dans le processus.

Face à la presse ce Mardi à Lomé, l’ANC de Jean-Pierre Fabre ne s’est pas privée de se prononcer sur tout le processus en vue des élections locales tel que conduite par la CENI. Il en ressort bref que l’ANC n’a pas foi en ce processus tel qu’il est conduit.

Pour Jean-Pierre Fabre et ses camarades de lutte, «  »il est inadmissible d’utiliser la liste électorale des présidentielles et des législatives pour les locales » ». Dans leurs explications, le fichier électoral utilisé pour les législatives du 20 Décembre dernier ne peuvent pas servir pour ce scrutin des locales dans la mesure où les dernières locales remontent à 1987 ; Et donc pour le parti, il va falloir retourner au fichier de 1987 ou au mieux, organiser une révision générale des listes électorales. C’est le meilleur moyen pour disposer d’après l’ancienne première force de l’opposition d’un fichier fiable, capable de garantir l’équité et la transparence des prochaines élections locales.

Dans la suite de cette dénonciation, le gouvernement est dès lors convié à procéder à un recensement spécifique aux élections locales, car jugent Fabre et ses pairs, «  »les trois jours de révision des listes électorales annoncés par le gouvernement est un faux-fuyant » ».

Toujours par rapport à ces locales, l’ANC porte des griefs contre le découpage électoral qui d’après Isabelle Améganvi, une de ses vice-présidents, «  » est pire que le découpage des élections passées… » » et aussi une certaine ingérence, d’après le parti, du gouvernement dans les activités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il réclame dès le respect de l’indépendance de cette institution par l’exécutif.

Comme toujours à ses habitudes depuis sa création, l’ANC attache toujours un prix aux réformes constitutionnelles et institutionnelles, qu’il n’a pas manqué d’interpeller le pouvoir à faire afin de garantir des scrutins électoraux transparents et démocratiques au Togo, vieux désormais de 59 ans.

T228

Source : telegramme228.com