« Les délits de presse ont cette particularité d’être à cheval ou en tout cas, à la lisière du droit pénal »

0
248

La question taraude beaucoup d’esprits qui aimeraient bien comprendre pourquoi pour un délit de presse, les journalistes sont interpellés par Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC).

Lire aussi:La HAAC envoie malicieusement sa proie à la « machine à broie » des organes de contre-pouvoir au Togo !

A cette question, le ministre togolais en charge de la Communication, Prof. Ayewouadan Akodah, a tenté d’y répondre en apportant quelques précisions. Selon lui, elle est très mince la frontière entre délit de presse et infraction pénale. 

« Les délits de presse ont cette particularité d’être à cheval ou en tout cas, à la lisière du droit pénal », a informé le ministre lors d’une intervention dans une émission sur radio Victoire Fm jeudi. 

Ce qui justifie parfois, a-t-il poursuivi, que certains journalistes se retrouvent d’abord au SCRIC avant éventuellement de voir la HAAC reprendre la main lorsque la qualification est établie et que le délit de presse est retenu.

Lire aussi:Coup de tonnerre: la HAAC condamne Carlos Ketohou et L’Indépendant Express

A l’en croire, le SCRIC n’investigue pas seulement à charge. Le service cherche toujours à établir le délit de presse ou le délit pénal. Une fois que le délit de presse confirmé, la HAAC reprend la main.

Source : Togoweb.net