Dans la nuit 27 au 28 juillet 2019, les éléments du Groupe d’intervention de la Police nationale (GIPN) ont abattu Dekpo Mlatawo et Koffi Semekonawo, deux présumés braqueurs aux environs de la société Sototoles à Kangnikopé, 10 km au sud-est de Lomé, la capitale du Togo. Leur corps en détérioration a été envoyé la semaine dernière à la morgue de Tsévié (35 km au Nord de Lomé).
Le quotidien Liberté, dans sa parution N°2975 du lundi 05 août 2019, indiqu’une fois arrivés à la morgue, les corps, de par leur pestilence, ont alerté les occupants des lieux.
« (…) Dès que vous approchez des lieux, l’odeur vous prend à la gorge. (…) Ce qui rendait la scène insupportable, c’est qu’il y avait également plein de mouches tout autour du corps. Il en était couvert de partout », confie une source contactée par le journal.
Des témoignages recueillis par notre confrère, les corps de ces deux présumés braqueurs étaient mis dans des sacs plastiques avant d’être amenés à la morgue.
« Quand la Police a envoyé les corps, ils étaient dans des sacs plastiques. Et vu leur état, on peut conclure aisément qu’ils ont été mal conservés et mis dans des sacs plastiques avant d’être envoyés à la morgue », précise une autre source approchée par le journal.
Un embrouillamini total règne dans cette affaire. Selon la Police, les deux jeunes abattus étaient bel et bien des braqueurs pris en filature quelques semaines avant leur mort. Une autre version des parents des victimes vient démonter les faits tel que racontés par la Police.
Pour que lumière soit faite dans cette affaire, la Cellule d’investigation de la Police nationale dit avoir ouvert une enquête. La Commission nationale des droits de l’Homme s’est également auto-saisi du dossier.
Edem A.
Source : www.icilome.com