Les concessions portuaires dépendent d’investissements colossaux

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Une filiale du Groupe Bolloré est l’objet d’une enquête relative à des facturations de prestations de communication en Guinée et au Togo portant sur les années 2009 et 2010.

Enquête déclenchée à la suite d’une plainte d’un ancien collaborateur condamné pour détournement d’actifs à 3 ans et 9 mois d’emprisonnement ferme et environ 10 millions d’euros de dommages et intérêts. 

Dans un communiqué publié mardi, le Groupe Bolloré dément formellement que sa filiale de l’époque SDV Afrique ait commis des irrégularités. Les prestations relatives à ces facturations ont été réalisées en toute transparence. L’audition de ses dirigeants permettra d’éclairer utilement la justice sur ces questions qui ont fait l’objet d’une expertise indépendante qui a conclu à la parfaite régularité des opérations. 

Le Groupe Bolloré rappelle que l’agence Havas apporte son expertise en communication à des campagnes politiques dans le monde entier et dans des conditions de transparence irréprochables et ce, depuis plus d’un demi siècle.

Bolloré indique que la partie transport du Groupe a investi en Afrique bien longtemps avant la prise de contrôle d’Havas pour des concessions portuaires dont le succès dépend d’investissements colossaux et nécessite une expertise de haut niveau. 

La construction du 3e quai au port de Lomé représente un investissement de 300 millions d’euros.

La concession obtenue au Togo l’a été en 2001, bien avant l’entrée du groupe dans Havas.

Le lien qui tente d’être fait par certains entre l’obtention de cette concession et les opérations de communication est dénué de tout fondement économique et révèle une méconnaissance lourde de ce secteur industriel, indique la société française.

Republic Of Togo