Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
En tout cas, ce n’est pas surprenant après le communiqué publié hier par le ministère de la sécurité et de la protection civile, faisant état d’un plan concocté par un parti politique membre la coalition de l’opposition pour provoquer des affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité, les 27, 28 et 30 décembre 2017.
En effet, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition entame ce mercredi, trois jours de manifestations pacifiques à Lomé et à l’intérieur du pays. Mais tôt ce matin, certains coins de la capitale sont bouclés par des militaires lourdement armés. L’on aperçoit aussi des véhicules à bord desquels se trouvent des gendarmes qui circulent dans la ville, scrutant les moindres faits et gestes des populations.
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Sans doute, le ministre de la sécurité dira que ces mesures sont prises pour assurer la sécurité des populations et décourager les fauteurs de troubles. Ce dernier, dans son communiqué d’hier, indiquait que : « Certains manifestants à l’intérieur du pays auraient reçu l’ordre de la part d’un parti membre de la coalition de bloquer la nationale N°1 au cours des prochaines manifestations ».
Intervenant ce matin sur une radio privée de la place, le Colonel Yark Damehame a encore déclaré :
« Certains veulent prendre des itinéraires et aller à certains points sensibles qui n’ont rien à avoir avec la marche. Le gouvernement prendra toutes les mesures pour accompagner leur marche mais prendra aussi des mesures supplémentaires pour décourager toux ceux vont vouloir porter atteinte à l’ordre public ».
Visiblement, tous ces dispositifs sont loin impressionner les manifestants. Ces derniers commencent par affluer vers les points de départ et se préparent à battre le pavé comme ils le font habituellement.
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