L’état piteux de la voie Lomé-Vogan-Anfoin ne préoccupe pas seulement les populations. Les chefs traditionnels de ces localités ne sont visiblement pas indifférents au problème.
C’est le cas de Togbui Odima Kalipé IV, chef-canton de Vogan. Le retard des travaux de réhabilitation de cette voie ne l’enchante aucunement. Pour lui, cette route est un véritable casse-tête pour la population y compris les chefs traditionnels de la localité. Un simple aller-retour sur cette route suffit pour mettre l’engin utilisé dans un état déplorable.
« Nos véhicules souffrent et ça nous fait dépenser. Moi-même, l’état de cette route-là a mis mon véhicule plus d’une fois au carreau et il a fallu que je dépense énormément pour remettre ça en route. Pas plus que deux mois, j’allais à Tsévié, j’en ai encore payé les frais », a-t-il déclaré.
Accusé de ne pas faire pression sur les autorités quant à l’avancement des travaux sur cette route, Togbui Odima Kalipé IV, reconnait leur capacité en tant que chefs traditionnels à facilement approcher l’administration pour exiger des explications. Mais ils ne peuvent malheureusement pas forcer la main aux autorités.
A l’en croire, lors d’une discussion avec le ministre Ninsao Gnofam, ce dernier a tenté en vain de convaincre du retard des travaux de cette route et par la même occasion a demandé à cette tête couronnée de calmer la tension des populations de la localité. Le seul hic est qu’aucune date n’a été fixée pour la reprise desdits travaux.
En tout cas, cela fait un long moment que la grande voie Lomé-Vogan-Anfoin est sous le feu des projecteurs. Lors de son passage devant les élus du peuple, le ministre en charge des Travaux publics, Ninsao Gnofam avait pourtant donné un délai pour la reprise des travaux, mais visiblement c’était une promesse de Gascon.
JA
Lomechrono.com