Pour assouvir leurs désirs sexuels, les Belges ont dépensé plus d’un milliard d’euros, rapporte rtbf.be. Selon notre source, il s’agissait là du sexe tarifé. Cette dépense a été découverte à la suite des calculs faits par la Banque nationale de Belgique (BNB). L’institution bancaire a envoyé des enquêteurs sur le terrain afin qu’ils évaluent le nombre de clients qui demandent des services sexuels contre rémunération.
Comme le souligne De Tijd, les travailleurs du sexe sont pris en compte dans le calcul du produit intérieur brut, au même titre que d’autres métiers. Par rapport à l’année dernière, il y a eu une hausse de 27%.
D’après les estimations de la BNB. “La hausse est en grande partie attribuable à l’augmentation de la population et à l’inflation“, comme l’indique un porte-parole de la BNB.
La Banque a pris en compte les prestations des travailleurs du sexe actifs dans les lieux de prostitution (clubs, salons de massage…). Également dans la rue et aussi dans les services d’escort proposés en échange d’une rétribution en argent. Toutefois, l’institution bancaire n’a pas pris en compte dans les calculs le sexe tarifé virtuel, via webcams.
Pour rappel, c’est depuis les années 1990 que les Nations Unies ont recommandé aux États de prendre en compte certaines activités illégales comme le trafic de drogues dans le calcul de leur produit intérieur brut.
Mais depuis 2014, l’Union européenne demande aux États de reprendre la prostitution dans leurs calculs.
Source : www.cameroonweb.com