Le leader du PNP (Parti National Panafricain) doit -il craindre pour sa vie ? De toute évidence oui, lorsqu’on se réfère aux messages de menaces balancés devant sa maison avec la tête décapitée d’un porc le jour du ramadan, et ensuite au vu de l’opération de destruction de son siège.
Malgré les appels du régime au dialogue, les barbouzes à la solde de Faure Gnassingbé continuent de pointer leur viseur sur le leader du PNP, obligé de réduire ses déplacements et ou vivre en semi clandestinité. Ils sont nombreux, les barons civils et militaires du régime qui, sans gêne, déclarent parfois dans les débits de boisson qu’ils vont lui faire subir le sort de DjoboBoukary, du nom de cet éminent leader originaire de Sokodé tué par empoisonnement dans les années 1993.
Depuis le 19 août dernier, à l’instar de son ethnie les Tem, TikpiSalifouAtchadam est devenu l’homme à abattre. Son domicile est constamment investi par les agents de renseignements qui scrutent les moindres gestes. Dans la nuit du 11 au 12 novembre, les barbouzes du régime ont tenté une opération en direction du domicile du leader du PNP après qu’un mouchard leur a soufflé que ce dernier est revenu à son domicile.
L’opération commando s’est soldée par un échec puisque TikpiAtchadam n’était pas à son domicile. Dans l’entourage du leader, on dénonce un acharnement et un plan lugubre qui consiste à liquider celui qui, depuis le 19 août, trouble le sommeil du locataire de Lomé II. En déclarant le 10 novembre à Temedja que les organisateurs des marches seront poursuivis, Faure Gnassingbé ne fait que pousser l’armée à régler les comptes aux opposants, principalement TikpiAtchadam.
Voilà le vrai visage d’un régime qui se dit prêt au dialogue, mais prépare dans l’ombre la liquidation d’un leader. Faure et les siens doivent savoir que l Togo n’est plus au temps où DjoboBoukary a été assassiné. Si l’arrestation d’un imam a pu mettre le pays à feu de Sokodé à Lomé, ceux qui pensent se débarrasser du leader du PNP doivent réfléchir avant de mettre en exécution leur plan macabre. Le ras-le-bol généralisé que vivent les Togolais dépasse la personne de TikpiAtchadam.
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