Alors que la situation socio-politique du pays est loin d’être au beau fixe, des médias américains font des révélations encore troublantes sur le style de vie des premiers responsables togolais lors des rencontres internationales.
Les Américains identifient les délégations de Faure Gnassingbé et son exécutif dans les grandes rencontres internationales sous le titre de flambeurs. Hôtels les plus chers du monde, restaurants aux menus aussi impressionnants que les factures, shoping… tout à l’allure des pachas hyper friqués nonobstant le titre pays pauvre très endetté (PPTE) qu’ils vont défendre.
C’est donc sur instructions fermes du Chef de l’Etat comme le brandissent nos ministres dépourvus d’initiatives, que la délégation togolaise arrivait par exemple au somptueux palace du 5 étoiles hôtel Mandarin Orient dont les suites ne sont pas à moins de 4 millions de nos F CFA la nuitée pour une conférence en 2013 selon les révélations d’un média. Conscient de l’indécence de leur train de vie, le protocole de Faure Gnassingbé tenait à rester hors du champ de caméras.
Des révélations qui certifient les témoignages de certains journalistes ayant effectué des déplacements avec le «Prince héritier du Togo» qui pourtant, se plaignait dans un de ses discours à la nation togolaise entière, de ce qu’une minorité seulement vilipende le trésor national, au détriment de la majorité affamée.
Mordu des costumes de luxes, des endroits huppés, il s’avère même que le fils du général Eyadéma se sucrait sur le dos du contribuable Togolais, depuis sa vie d’étudiant en France ou même aux USA. Le « petit Gnassingbé » à l’époque écumait le sérail dans des maisons et voitures de luxes, des costumes de stars tout en se faisant discret selon de récentes révélations du magazine JeuneAfrique.
Aujourd’hui Chef d’Etat d’un Togo endetté à hauteur de 81% de son PIB (FMI), où les grèves sévissent, le SMIG des plus misérables au monde, hôpitaux publics presque inexistant, des élèves et étudiants qui se bousculent dans les intempéries pour suivre les cours en plein air faute d’infrastructures, Faure Gnassingbé s’en sort avec plusieurs maisons de luxe dans plusieurs grandes villes du Togo, en France, aux USA…, un palais de présidence somptueux aux prix doré, des véhicules de luxe à s’en rompre le souffle, des envies de déesses et même un téléphone dont le prix varie entre 40 et 210 millions de F CFA pour ne citer que ceux-là, sans oublier les visées dépensières de son entourage, sa famille et surtout son exécutif qui ne s’inspire visiblement que de lui.
Thomas Sankara l’a dit : « Il faudra choisir entre le champagne pour quelques-uns ou de l’eau potable pour tous». Mais comment se passer du Champagne, pour un fils embourgeoisé depuis son enfance par les impôts et les interminables enveloppes d’institutions de bretons woods quelque peu complice de ce « gangstérisme économique ? ».
A.Lemou
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