Les employés de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) observent, depuis mardi hier, une grève de trois jours. Ils réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
Les agents de la SNPT ont finalement mis leur menace de grève en exécution. Hier mardi à Kpémé, les usines de traitement de phosphate n’ont pas fonctionné. Elles sont restées fermer toute la journée.
Selon Poro Egbohou, Porte-parole des agents grévistes, cette cessation de travail fait suite à la non-reconnaissance de l’employeur du relevé des conclusions des négociations du 30 décembre 2014.
« Les agents de la SNPT ont manifesté et exécuté une grève qu’ils ont lancé pour les 10, 11 et 12 octobre 2017. Ils avaient déposé une plateforme revendicative comportant 5 points, notamment l’application des minima conventionnels, la prime de production 2014, la prime de rendement, les primes de logement et de déplacement. Jusqu’à ce jour, nous avons eu certaines rencontres en inspection qui n’ont pas abouti et une rencontre à la BTCI avec l’employeur. Mais à la suite, nous avons constaté qu’il y a un échec. Parce que l’employeur n’a pas pu répondre favorablement à aucune de ces revendications, c’est ce qui explique ce débrayage », a indiqué Poro Egbohou.
Les employés de cette société publique dénonce le mépris et l’arrogance de leur directeur général, Michel Kézié.
KG
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