Les confiseurs français se sont engagés officiellement à retirer de leurs bonbons le dioxyde de titane, un pigment cancérigène. Cependant, l’E171 n’est pas le seul colorant mutagène contenu dans les sucreries. Découvrez dans le tableau ci-dessous les additifs problématiques et les marques qui les utilisent.
Les confiseurs français vont bannir définitivement le dioxyde de titane de leurs bonbons, un pigment blanc incorporé sous forme de nanoparticules. Le colorant est classé « peut-être cancérigène pour l’homme » par le Centre international de recherches sur le cancer (CIRC). Une « charte de déontologie et d’engagement » a été signée ce mardi par l’ensemble de la profession. « 90% l’ont déjà supprimé à date », précise dans un communiqué le Syndicat national de la confiserie. Le gouvernement avait annoncé l’arrêt du E171 avant la fin de cette année.
Cependant, cette mesure est loin d’être suffisante pour protéger les consommateurs. Les plus grands utilisateurs du dioxyde de titane sont des confiseurs américains: 46,6% des produits de la marque Hollywood Chewing-Gum recensés sur le site participatif Open Food Facts contiennent le colorant cancérigène et 44,8% chez M&M’s.
Sept additifs cancérigènes trouvés dans les bonbons
L’E171 est loin d’être le seul additif problématique utilisé dans les sucreries. Nous avons trouvé sept additifs alimentaires potentiellement cancérigènes dans les listes d’ingrédients des 3855 produits de la catégorie « confiseries » d’Open Food Facts (voir le tableau ci-dessous). Parmi eux, plusieurs colorants sont commercialisés sous forme de laque d’aluminium. Or, l’accumulation d’aluminium dans le corps, même à faible dose, a potentiellement des effets neurotoxiques.
Par ailleurs, la majorité des colorants pétrochimiques sont suspectés de causer de l’hyperactivité chez l’enfant. Pour le pigment jaune Tartrazine, ce risque est avéré, les emballages doivent obligatoirement le mentionner. Les M&M’s sont de loin les plus gros utilisateurs du E102, puisqu’il est cité dans un paquet sur dix. Par ailleurs, ces sucreries chocolatées obtiennent les moins bons résultats de notre classement, six produit sur dix contenant du bleu brillant FCF, un pigment cancérigène et combiné à de l’aluminium.
Source : www.cameroonweb.com