Les différents acteurs de la santé de la préfecture du Golfe (les sages-femmes, les assistants médicaux, les responsables des centres de santé) et les membres de la société civile se sont réunis à Lomé pour un atelier de deux jours qui débute ce mardi 7 Février. Cette rencontre, intervient chaque année et permet aux acteurs de la santé de faire le point des activités de l’année précédente et de dégager les axes de travail pour la nouvelle année.
Selon le Docteur Assima Kalao, Directeur de la santé de la préfecture du Golfe, les résultats de l’année 2016 sont encourageants mais quelques défis restent à relever. « Une analyse de la situation au niveau du golfe montre un accroissement des indicateurs au niveau de la préfecture sur les quatre dernières années. Si on prend le programme analyse de vaccination, nous avons fait un bon extraordinaire avec un gain de 17 points. Nous sommes partis de 62% en 2013 pour arriver à près de 84% en 2016 », a confié le docteur.
Parlant du taux d’abandon vaccinal, il indique : « nous sommes à la traine parce que nous avons évolué en dans de scie. Des efforts doivent être faits par rapport à cet indicateur ».
Selon le docteur Kalao, la surveillance et la riposte des maladies sont à la traîne également, surtout par rapport aux deux dernières années. « Si on prend la surveillance des Paralysies Flasques Aigues (PFA), nous avons eu un indicateur de zéro virgule soixante-huit (0,68) pour cinq milles (5000) habitants alors que la norme voudrait deux (2) cas pour cinq milles (5000) habitants », a précisé le docteur.
La rencontre d’échanges, selon M. Kossi Eklou, Technicien supérieur Génie sanitaire en santé publique, est une occasion au cours de laquelle chaque district présente ses résultats dans tous les domaines d’activités. « Cette exercice nous permet de dégager nos forces et faiblesses et proposer des approches de solutions pour l’amélioration de nos prestations dans la région », a-t-il indiqué.
Chaque responsable de formations sanitaires partira donc à la fin de la rencontre avec ses recommandations, ses problèmes identifiés, et au retour, tenir une réunion avec son personnel afin de faire leur planification pour la nouvelle année dans le but d’améliorer les prestations.
Par ailleurs, ce cadre d’échanges constitue une opportunité pour ces acteurs de la santé de parler de l’organisation, du 23 au 26 février, des journées « santé de l’enfant » au Togo.
Atha Assan
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