Nkulula est décédé dans l’incendie de sa maison à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en juin dernier.
Selon les conclusions de l’enquête judiciaire rendues publiques vendredi, l’incendie aurait été causé par l’explosion d’une batterie.
La justice congolaise a donc conclu à une cause accidentelle du sinistre et de la mort du militant de Lucha, ce que dénoncent ses collègues.
»Cette déclaration est choquante et ridicule », a réagi Grace Kabera, une militante de Lucha.
Il ne peut pas y avoir d’explosion d’une batterie alimentée à l’aide d’un système solaire, à minuit, heure du drame, a argué Kabera, dans un entretien avec BBC Afrique.
Elle juge »erronées » les conclusions de l’enquête. »Nous n’allons pas laisser tomber. C’est un incendie criminel. C’est clair. Luc a été assassiné. Ça a été organisé. (…) Si c’était accidentel comme ils le disent, Luc aurait pu s’en sortir. C’est un plan qui a été monté pour que Luc ne s’en sorte pas », a soutenu Grace Kabera.
Lucha s’investit dans la défense des droits de l’homme en RDC depuis sa création en 2012.
Certains de ses militants ont passé plusieurs mois en prison en 2016 et 2017, pour leur participation aux initiatives contre la candidature de Joseph Kabila à l’élection présidentielle de 2016 reportée fin 2018.
Source : www.cameroonweb.com