Bien que la Coalition des 14 partis de l’opposition conteste tout le processus électoral en cours, on note depuis le début une indifférence de la part des tenanciers du pouvoir vis-à-vis des revendications, notamment la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles avant toute élection au Togo.
Ce mardi 4 décembre, la campagne électorale comptant pour les législatives du 20 décembre prochain est ouverte. Selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI) controversée, ce sont en tout 850 candidats inscrits sur la liste électorale qui se lancent dans cette aventure, dans 30 circonscriptions. Cette campagne va durer deux semaines.
Les candidats viennent des partis politiques tels UNIR, UFC, NET, CLE, PDP, PDR, MPDD, MRC. A eux, s’ajoutent les indépendants qui espèrent aussi, à travers ces élections contre lesquelles des voix s’élèvent pour demander leur report, avoir des sièges à l’Assemblée nationale.
Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Prof Kodjona Kadanga dans un message, invite les acteurs politiques, les candidats et les populations à œuvrer pour une campagne électorale sans faille.
Il ajoute que l’organisation ainsi que les préparatifs des élections ont été réalisés avec beaucoup de célérité conformément aux recommandations de la CEDEAO. Selon lui, la voie est balisée pour l’expression du suffrage universel par les citoyens en âge de voter.
Il a également déclaré que cette importante étape du processus électoral est encadrée par le décret portant ouverture et clôture de la campagne électorale du 8 novembre 2018.
Nicolas
Source : www.icilome.com