Législatives au plus tard fin novembre

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Les présidents de Guinée, Alpha Condé, et du Ghana, Nana Akufo-Addo ont achevé mercredi une visite de quelques heures à Lomé. 

Désignés par la Cedeao facilitateurs pour le règlement de la crise politique togolaise, ils ont poursuivi les concertations pour relancer le dialogue entre la majorité et l’opposition.

Rien n’a vraiment bougé depuis février dernier. Les opposants campent sur leur position. Ils veulent à tout prix empêcher une nouvelle candidature de Faure Gnassingbé en 2020. Pour eux, le reste n’est qu’accessoire.

Un projet de loi adopté en septembre 2017 limite désormais le nombre de mandats présidentiels. La modification de la constitution ne peut être rétroactive. L’opposition prétend le contraire. C’est le nœud du problème.

Les deux chefs d’Etat ouest-africains ont bon espoir de rapprocher les deux camps au moins sur le minimum.

‘Nous ne sommes pas venus en donneurs de leçons, mais nous sommes là pour accompagner nos frères togolais à trouver ensemble une solution à la crise’, a déclaré Alpha Condé.

Les facilitateurs ont appelé les deux camps à faire des concessions.

‘Dans des négociations, il faut faire des concessions et s’entendre. Si chacun reste sur ses positions, on ne finira jamais par s’entendre. Que chacun accepte de faire les concessions nécessaires’, a lancé le président guinéen.

A l’issue des discussions, le président Alpha Condé et Nana Akufo-Addo se sont prononcés en faveur d’une suspension des préparatifs d’organisation des élections législatives et du maintien en fonction des députés.

Toutefois, ils souhaitent que le scrutin législatif se déroule avant fin novembre 2018. Le mandat des députés sortants s’achève fin juillet.

Les facilitateurs ont demandé aux deux parties de ‘Maintenir la dynamique de dialogue et de concertation pour la recherche d’un consensus’.

Ils examineront en détail les préoccupation exprimées par les deux camps et feront un rapport lors du prochain sommet de la Cedeao.

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