Le Togo n’est pas prêt à inscrire dans ses textes la reconnaissance des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT). Le ministre de la Communication et des Médias insiste pour dire que « la position du Togo ne variera pas ».
La législation, des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres est le souhait de ces derniers voire des partenaires techniques et financiers du Togo. Sauf que celui-ci reste intransigeant sur sa position. Bien que le pays de Faure Gnassingbé soit devenu membre du Commonwealth, il n’inscrira pas la reconnaissance de l’homosexualité dans son arsenal juridique.
En tout cas c’est ce que rappelle le Professeur Akodah Ayewouadan, le ministre de la Communication et des Médias sur les plateaux d’une radio privée de la place. En effet, relève-t-il, « Vous connaissez la position de notre pays sur ces libertés-là et cette position ne variera pas puisque nous l’avions déjà dit, notre corpus social ne souhaite pas que nous allions vers ces libertés-là ».
Et d’expliquer : « Comme un gouvernement, un Etat doit écouter son corpus social, il n’est pas de raison de craindre que l’adhésion du Togo au Commonwealth nous impose quelques approches nouvelles que ce soit. On peut être rassuré sur ce point de vue. Et aussi, le Commonwealth n’est pas dans une position hôte ou l’organisation dicterait la démarche à suivre aux différents Etats. Je rappelle, c’est une organisation qui prône véritablement la coopération, le partenariat et le principe de non-ingérence ».
Le 30 juin dernier, devant le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies (ONU), au cours du troisième cycle de l’Examen périodique universel (EPU), le Togo a rejeté la reconnaissance de l’homosexualité.
Source : icilome.com