Le Zimbabwe veut vendre ses réserves d’ivoire

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Le Zimbabwe envisage de se retirer de l’accord qui interdit le commerce des espèces animales menacées afin de vendre son stock d’ivoire.

La vente devrait lui permettre d’entretenir ses parcs et ses réserves d’éléphants.

Confronté a une grave crise économique, le Zimbabwe a accumulé au cours des trois dernières décennies des réserves d’ivoire d’une valeur estimée à 300 millions de dollars qu’il ne peut monnayer en vertu d’une convention internationale, CITES signée en 1989.

Avec le Botswana, la Zambie et la Namibie, le Zimbabwe a proposé à la CITES de faire passer les éléphants sur sa liste 2.

Cette liste autoriserait la vente de l’ivoire sous certaines conditions, notamment en trophées de chasse.

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Les autorités zibabwéennes estiment que « les populations qui vivent près des réserves doivent profiter de la présence des éléphants grâce à la vente de leur ivoire. »

Tinashe Farawo, un porte-parole de l’Autorité zimbabwéenne de gestion des parcs et de la faune, estime que « la CITES devait réguler le commerce des espèces menacées ». « S’il n’y a pas de commerce du tout, elle ne sert plus à rien », a-t-il conclu.

Le Zimbabwe qui accueille 84.000 éléphants, en vend régulièrement à la Chine pour financer leur protection.

Le Botswana a quant à lui décidé le mois dernier de rétablir la chasse aux éléphants pour mieux en contrôler la population.

Source : www.cameroonweb.com