A l’occasion de la commémoration du 57ème anniversaire de l’accession du Togo à la souveraineté internationale, la conférence des évêques du Togo a rendu publique ce 26 avril 2017, une lettre pastorale à l’endroit de toute la nation togolaise. Une lettre qui fait suite à celle publiée il y un an. Dans cette correspondance, les évêques insistent sur la nécessité de procéder aux réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles, de tenir les élections locales, créer les conditions pour une alternance politique apaisée dans le pays, lutter contre les injustices et garantir une bonne répartition des richesses du pays.
Pour les évêques, les Togolais dans leur ensemble partagent une même espérance : « celle de voir notre pays tourner résolument le dos à ses crises récurrentes pour engager définitivement son avenir sur les rails de la réconciliation, de la paix et du développement ». Mais pour que ce rêve devienne réalité, il faut, ont-ils recommandé, un type de citoyen complètement différent de celui que le Togo connait actuellement. « Nous avons besoin de citoyens responsables, épris du bien commun qui placent les intérêts du Togo au-dessus de leur ambitions personnelles », indiquent les évêques.
La description des composantes de ce Togo nouveau ne s’arrête pas là. En effet, toutes les entités intervenant dans la vision de ce Togo émergeant sont présentées par les évêques dans cette lettre apostolique. Que ce soient les dirigeants, les acteurs politiques, la justice, l’armée, l’opposition. Les prélats rêvent de «dirigeants honnêtes qui ne profitent pas de leurs charges pour piller le pays en toute impunité. Nous avons besoin d’acteur politiques ayant une vision nouvelle qui ne soient ni accrochés désespérément au passé et à leurs privilèges, ni intransigeants face à la complexité de l’héritage de notre histoire » expliquent-ils.
Aklom A.
source : afreepress
TogoActualité.com