Le Togolais Kisito Assangni, commissaire de l’exposition “Never cross the same rive twice” en Autriche

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Du 29 avril au 9 juin 2022 prochains aura lieu une exposition collective au Kunstverein Kärnten de Klagenfurt en Autriche. Son commissaire n’est autre que le Togolais Kisito Assangni.

Never cross the same river twice (ne traversez jamais deux fois la même rivière, en français) est le nom donné à cette exposition à laquelle prennent part 14 artistes, notamment Ahmet Öğüt (Turquie), Aïda Patricia Schweitzer (Luxembourg), Binta Diaw (Senegal), Gilivanka Kedzior (France), Harold Offeh (Ghana), Irina Gabiani (Georgie), Kokou Ekouagou (Togo), Longinos Nagila (Kenya), Marinella Senatore (Italie), Mohammed Laouili (Maroc), Monica de Miranda (Angola/Portugal), Mouna Karray (Tunisie), Sethembile Msezane (Afrique du Sud), Zlatko Ćosić (USA).

Il s’agit d’une exposition mobilisant vidéos, films et installations. “Présentée jusqu’au 9 juin 2022 au Kunstverein Kärnten de Klagenfurt en Autriche, cette exposition collective avait débuté comme un projet de recherche itinérant en 2020 à la galerie SPACE52 à Athènes et au centre d’art contemporain HANGAR à Lisbonne”, indique un dossier de presse dont Icilome a copie.

“Never Cross The Same River Twice” non seulement donne la possibilité aux artistes de montrer leur parcours esthétique sur fond de mise en espace de l’image-mouvement polymorphe mais aussi de plonger les visiteurs “dans la connaissance de la création et des transformations au sein des enquêtes décoloniales nécessaire pour imaginer et construire des futures globaux”.

Le titre de l’exposition n’a pas été choisi au hasard. En effet, “Never cross the same river twice” appelle à renverser la table, comme pour dire que le monde est fait de construction, de déconstruction et de reconstruction.

Les travaux des 14 artistes retenus trouvent une bonne place dans ce que l’Argentin Walter Mignolo désigne par “la désobéissance épistémique”, une manière, poursuit le communiqué de presse, de ” Créer des possibilités pour ouvrir un espace de pensée transmoderne et transcoloniale en revendiquant les endroits voilés par une matrice de pouvoir qui continue à s’imposer sur toute la planète en procédant à l’élimination de tout ce qui prétend lui résister”.

Kisito Assangni, curateur togolais en vogue en Europe, formé en muséologie et en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre de Paris, animateur de ‘’Time is love screening’’, une plateforme curatoriale depuis 2008, est un “travailleur culturel” comme lui-même aide se définir.

Source : icilome.com