(Togo Officiel) – Au Togo, un important pas vient d’être franchi dans la lutte contre l’extrémisme violent. Une stratégie nationale de lutte contre le phénomène a été adoptée mardi à Lomé.
Le document qui s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la résilience face à l’extrémisme violent dans un contexte d’insécurité sous-régionale, va servir de boussole pour les différents acteurs. Il sera coordonné par le Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).
En effet, le gouvernement a pris des “mesures innovantes et multisectorielles” pour anticiper et répondre efficacement à la menace terroriste. L’objectif est de “concilier les approches sécuritaires et de développement en alliant à la fois des mesures opérationnelles, sécuritaires, institutionnelles et légales et des mesures plus souples et plus endogènes”, a rappelé le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame.
Inauguration d’une cellule d’analyse de risques
Dans le même temps, le pays renforce ses moyens opérationnels. Une cellule d’analyse de risques a été inaugurée, toujours mardi.
Le dispositif, mis en place avec le concours l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), pour un coût de 2,5 milliards de FCFA, doit favoriser l’échange de renseignements entre les experts du Togo et d’autres pays sur l’extrémisme violent et le terrorisme.
Selon le chef de la délégation de l’Union européenne, Joaquin Tasso Vilallonga, l’initiative permettra de lutter “contre la criminalité organisée et transnationale et les trafics illicites, en promouvant en même temps la coopération policière et judiciaire internationale”.
La cellule d’analyse de risques de Lomé devient la septième de la sous-région.
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Source : RepubliqueTogolaise.com