L’objectif de la coalition de l’opposition n’est un secret pour personne. Elle souhaite le départ du président Faure Gnassingbé avant le terme de son mandat en 2020 ou au pire qu’il ne puisse pas se représenter dans 2 ans.
Dans ces conditions, même avec un excès d’optimisme, on voit mal comment le pouvoir et l’opposition pourraient se mettre d’accord.
Les opposants comptent sur l’appui de la Cedeao pour faire pression sur le chef de l’Etat.
C’est peine perdue, estime Kossivi Hounakey, professeur agrégé de droit et chef du Département du droit public à l’Université de Lomé.
Il l’a dit mardi au micro de Zéphir FM.
Le Togo est un Etat souverain. L’organisation ouest-africaine ne peut imposer un calendrier politique ou électoral à l’un de ses membres-, a-t-il souligné.
La Cedeao peut aider au règlement de la crise politique, mais sa mission n’est pas de dicter aux autorités togolaises ce qu’elles doivent faire.
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