(Togo Officiel) – Le Togo se prépare pour la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui se tiendra à Nairobi dans la capitale kényane du 12 au 14 novembre 2019. Un atelier de consensus s’est ouvert ce vendredi 20 septembre à l’hôtel Sancta Maria en vue de faire un tour d’horizon des engagements du pays dans le cadre cet accord qui fête, cette année, ses noces d’argent (25e anniversaire), sur fond de progrès et de promesses inachevées.
A la Conférence du Caire en 1994, 179 gouvernements avaient adopté un programme d’action reconnaissant la santé en matière de reproduction, l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes comme des vecteurs du développement durable. « Des efforts sont faits, mais la promesse est inachevée », constate le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), en présence du Directeur de Cabinet, Essohanam Edjeou, représentant le Ministre de la Planification du développement.
A Nairobi, il sera question d’identifier les défis majeurs en matière de population et de développement dans « un cadre consensuel et inclusif », et de faire progresser la mise en œuvre du Programme d’action de la CIPD.
« La conférence offrira une plateforme inclusive rassemblant les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les organisations du secteur privé, les groupes de femmes et les réseaux de jeunes pour discuter et convenir des initiatives permettant de stimuler la mise en œuvre du Programme d’action de la CIPD», précise l’organisme onusien.
Pour la Directrice des études de la Population au Ministère de la Planification du Développement, Victorine Womitso, « l’importance du Sommet de Nairobi n’est plus à démontrer et le Togo n’y sera pas en marge.» « Le Sommet de Nairobi, le Togo en a fait sa priorité et s’organise à l’échelle nationale pour formuler des engagements qui seront présentés », a-t-elle annoncé.
« Le combat de UNFPA aux côtés des gouvernements, c’est de transformer la vie des plus vulnérables, d’offrir des services de santé jusqu’au dernier kilomètre et permettre aux femmes en âge de procréer de ne plus tomber enceinte par hasard mais par choix », a déclaré Josiane Yaguibou, la nouvelle représentante-Résidente du Fonds.
Depuis la conférence du Caire en 1994, le Togo a fait des bonds en avant. En matière d’utilisation des méthodes contraceptives modernes, la prévalence est passée de 8% à 21,4%, avec une nette amélioration observable dans les zones enclaves.
Source : RepubliqueTogolaise.com