« Le Togo doit redoubler d’efforts », selon la Rapporteuse de l’ONU, Mme Bhoola

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Des bonnes notes mais aussi des mauvaises, ce sont là les points distribués par la Rapporteuse de l’ONU Mme Urmila Bhoola, au terme de sa mission de cinq jours au Togo. Face à la presse ce Vendredi 31 Mai 2019, à Lomé, elle a relevé que « le Togo doit redoubler d’efforts pour mettre fin aux pires formes de travail des enfants d’ici 2025 ».

Si elle se réjouit de ce que des efforts aient été faits sur certains plans, dont des déclarations et textes ainsi l’existence d’une ligne verte à Lomé et qui doit être étendue vert les autres localités du pays, elle indique avoir constaté au cours de ses déplacements sur le terrain à Lomé, Sokodé et Tabligbo dont certains avec des OSC (Organisation de la Société Civile) que « des enfants continuent de travailler dans les champs, dans les ateliers, dans des ménages comme des domestiques ou dans le cadre du système de confiage ».

Outre le travail des enfants, elle dit avoir relevé le mariage précoce des enfants qui, d’après elle, est toujours d’actualité au Togo. La Rapporteuse appelle les autorités togolaise à aller dans le sens de deux déclarations (entre autres, celle de Togblékopé) dont des responsables religieux sont les auteurs et aussi des textes en vigueur pour combattre les pires formes de travail des enfants.

A tout prendre, « à l’heure actuelle, le gouvernement togolais ne fait pas assez pour prévenir et résoudre le problème du travail des enfants en veillant à ce que ces derniers aient pleinement accès à une éducation de qualité ».

Face aux différents constats, dame Bhoola a conseillé que « le Togo développe son cadre juridique pour se conformer aux normes internationales ».

Elle encourage dès lors le Togo à aller de l’avant pour atteindre cet objectif d’éradication des pires formes de travail des enfants d’ici 2025.

T228

Source : telegramme228.com