La dégradation des terres est une réalité au Togo. Selon les chiffres avancés le ministère de l’Environnement, chaque année 4,14% des terres (au plan national) succombent au phénomène. Et c’est pour pallier le problème que le gouvernement à lancé en mars dernier, le Programme de définition des cibles nationales sur la neutralité en matière de dégradation des terres (PDC/NDT).
Jeudi à Lomé, les experts en environnement ont procédé à la validation d’un document qui servira de plan directeur pour la gestion durable des terres au Togo.
Ce document qui estime que 23 500 hectares des terres sont dégradées chaque année au Togo, entre 2000 et 2010, a déjà identifié des cibles nationales évaluées sur la base d’indicateurs tels que l’occupation des terres, la productivité nette ou le stockage de carbone.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, Sama Boundjouw, ces cibles et leurs mesures à valider deviendront des lignes directrices pour tout acteur impliqué dans la lutte contre la dégradation des terres au Togo durant les douze prochaines années.
« En mettant en action son Programme de définition des cibles nationales sur la neutralité en matière de dégradation des terres (PDC/NDT), le gouvernement entend ainsi se mettre en phase avec l’objectif 15 des ODD », a précisé Sama Boundjouw.
Notons qu’avec ce document validé jeudi à Lomé, le Togo va essayer de restaurer 80% des terres dégradées d’ici 2030.
Lomechrono.com