Le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) s’agace de ce que le gouvernement traîne les pieds pour faire traduire dans les faits les conclusions du rapport contenant les solutions aux problèmes du secteur de la santé.
Deux mois après la remise de la conclusion du rapport sur les problèmes des centres de santé publics au Premier ministre, le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo regrette qu’aucune suite ne lui soit réservée.
Dans les tout prochains jours, le SYNPHOT espère que le gouvernement organisera une rencontre pour discuter de l’application des mesures arrêtées dans le document. Déjà, son Secrétaire général avertit.
« Si nous n’avons pas satisfaction, nous ferons ce que nous avons à faire, c’est-à-dire que nous en appellerons à la base. Notre seul mot d’ordre suffit à les mobiliser et tout le monde au Togo va s’exécuter », alerte Gilbert Tsolenyanu.
« Nous avons joué notre partition »
Selon cette organisation syndicale qui se réclame 15.000 membres, la balle est maintenant dans le camp du gouvernement qui doit mettre en application les recommandations de la conclusion dudit rapport. « Le peuple togolais et le gouvernement savent que nous avons joué notre partition », ajoute le Secrétaire général.
Depuis avril 2018, « Il n’y a pas eu de mouvement de grève, c’est volontaire et nous l’assumons pour montrer notre bonne foi au gouvernement et pour montrer que nous voulons aller à la résolution des problèmes », précise-t-il. Une attitude pour montrer aux uns et autres que le SYNPHOT est « dans une dynamique de régler les problèmes de la santé parce que chaque togolais a droit à la santé », insiste Gilbert Tsolenyanu.
A.H.
Source : www.lomechrono.com