Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
La grève sèche est en cours au Togo, paralysant le secteur de la santé et avec conséquences, nombreuses pertes en vies humaines. Face à l’entêtement du gouvernement incompétent et à la ménopause de capacité, le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) n’a eu autre choix que de durcir le ton.
En Assemblée Générale ce mercredi à la maison de la santé pour définir la conduite à tenir, les médecins restent intraitables sur la demande de la démission du Professeur Moustapha Mijiyawa, Ministre de la santé et en font désormais l’une de leurs revendications.
Les praticiens hospitaliers s’insurgent contre le manque d’équipement et de personnel pour sauver des vies.
En effet, le secteur de la santé souffre d’inadéquation de structures sanitaires et de cadre d’expression des médecins compétents que regorge le Togo, même si c’est en nombre infime ou insignifiant.
Cette grève qui n’est nullement l’expression d’une quelconque exigence d’amélioration salariale est un créneau de dénonciation des conditions déplorables d’exercice dans les hôpitaux et centres de santé publics du Togo.
Avec ce bras de fer, les pauvres populations payent le lourd tribut mais s’associe à la grève pour que les conditions soient améliorées, les structures inivées avec des équipements adéquats qui vont permettre aux médecins de sauver des vies.
Pas un seul jour ne passe où les morgues ne soient alimentées, fautes d’équipements nécessaires pour sauver des vies. Les maux qui ne tuent plus dans la plupart des pays sur le continent et dans le monde, tuent au Togo.
Au moment où des pays comme le Niger dote le secteur de la santé de structures sompteueuses de haut niveau pour sauver la vie de leurs populations, Faure Gnassingbé et sa minorité pilleuse engagent les ressources du pays dans des dépenses sans justifications aucune. Ils pillent les ressources et investissent dans l’armement pour reprimer dans le sang les manifestations à travers lesquelles le peuple dit non à cette gouvernance qui depuis plus de 50 ans, n’apporte rien de positif à la majorité des Togolais réduite à la mendicité et la pauvreté.
Ils étaient très nombreux les syndiqués du SYNPHOT à répondre à prendre part à cette Assemblée Générale qui décide de poursuivre le service minimum en attendant de voir les décisions qui sortiront d’une rencontre entre le syndicat et le ministre de la santé dont il réclame la démission.
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