Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Hier nuit, au moment où les populations d’Agoè protestaient pour l’arrestation de l’Imam Alpha Hassan Mollah, le siège du Parti National Panafricain (PNP) sis dans le quartier a été brûlé.
Des témoins indiquent que l’incendie est l’œuvre des forces de l’ordre accompagnées de gros bras identifiés comme des milices d’UNIR. Ce matin, des douilles de balles réelles, des bidons d’essence ont été retrouvés sur les lieux.
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« Hier nuit lors des échauffourées qui ont lieu ici (Agoè), des gens ont profité pour brûler le siège du PNP. Les populations d’Agoè sont incapables de commettre cet acte. Ils oublient que le bâtiment entier n’appartient pas au PNP. Le PNP a juste loué une partie de la maison et donc les autres occupants de l’immeuble sont obligés de vider les lieux », nous a confié un riverain.
Et au propriétaire des lieux de renchérir : « C’est le fait de casser les portes et brûler les maisons qui va résoudre le problème ? Nous sommes fatigués. Le PNP a loué le haut et cela ne donne pas le droit aux forces de l’ordre de venir brûler le bâtiment. Que les soldats viennent m’arrêter, je suis là. Que Faure Gnassingbé quitte le pouvoir. Nous sommes fatigués ».
Ces éléments, après avoir mis feu au siège du parti, ont ensuite bastonné les riverains, apprend-on.
Togo-Online.co.uk