Une fois encore, le régime de Faure Gnassingbé est accusé de relâcher des miliciens et des militaires aux trousses des militants de l’opposition à Niamtougou, une localité qui, jusque-là, est restée en marge de la mobilisation qui a commencé depuis le 19 août dernier. Wala Kperkouma, Secrétaire général de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) explique ce qui s’est passé samedi dernier.
Voici ce qui vient de se passer à Niamtougou
La démocrature a la peine pour sauvegarder sa peinture.
Illustration avec la situation à Niamtougou.
Au point de rassemblement de la marche de la coalition du G14 ce 2 décembre à l’EPP Centrale Baga, une marche autorisée par le ministre, il y’a eu beaucoup de tractations avec les officiers venus assurer l’ordre, les contacts téléphoniques ave le préfet, les responsables de la coalition et les autorités ministérielles. Les officiers nous disant que la marche ne peut pas se tenir, parce qu’il y aurait un groupe organisé qui voudrait nous affronter.
J’ai dû faire recours à un huissier pour faire le constat de la situation.
Vers 11h, l’officier responsable nous a dit avoir reçu l’ordre de nous encadrer pour la marche.
Nous engageons la marche et à 150 m, nous voyons un groupe de jeunes venant en face et criant, « nous ne voulons pas, nous ne voulons pas de marche à Niamtougou ». Notre cortège s’est arrêté et un 3 agents se sont avancés vers eux. Mais les jeunes surexcités les ont esquivé continuant à venir sur nous.
C’est alors que les gaz ont été lancés d’abord derrière le groupe de jeunes hostiles à la manifestation, et ensuite sur notre foule. La dispersion s’en est suivie avec des coups de matraque à certains de nos militants et sympathisants. Après avoir couru moi même 😀pour me mettre aussi à l’abri, je suis retourné sur les lieux pour m’assurer de l’état de la situation.
Le bilan provisoire est de 5 blessés que nous avons conduit au CMS de Baga pour les premiers soins.
Au dernières nouvelles il s’agit d’un groupe de jeunes formant un Mouvement Contre la Violence » drôle de mouvement contre la violence » avec en tête deux meneurs locaux de UNIR dont nous taisons pour le moment les noms, un groupe qui serait en lien avec un intellectuel du milieu dont nous taisons aussi le nom pour le moment. Les jeunes se seraient retrouvés à la salle communautaire de Koudougoua, village de l’intellectuel dont il s’agit pour se partager leur butin. Et la bagarre se serait déclenchée entre eux.
Nous suivons l’évolution de la situation pour recouper les informations. Les manifestants de la coalition sont rentrés à leur domicile. Nous suivons le cas des blessés.
Je partage avec vous cette narration des faits vécus pour situer l’opinion nationale et internationale sur le visage de la démocrature togolaise dont le Maître n’est que le président FEG et sa minorité.
Qu’à cela ne tienne, la lutte continue.
TOGO debout, luttons sans défaillance.
Dieu et nos aïeux bénissent le Togo.
Prof Kperkouma Walla
Source : www.icilome.com