Le roi Lion dans une nouvelle version

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Jon Favreau a eu envie de recréer Le Roi Lion en images de synthèses d’un réalisme ahurissant après un safari en Afrique. Après avoir signé la version live du Livre de la jungle en 2016, le réalisateur démontre qu’il peut aller encore plus loin sans perdre en émotions.

Le succès du dessin animé de 1994 et de la comédie musicale de 1997 a rendu inoubliable l’histoire de Simba, lionceau dont le père a été assassiné et le trône usurpé par son oncle Scar. « J’étais convaincu que l’on pouvait respecter l’œuvre originale tout en lui donnant vie autrement », explique Jon Favreau dans le dossier de presse. Et c’est une réussite.

En terrain connu

La lionne Nala, le phacochère Pumba, le suricate Timon et l’oiseau Zazu, le calao à bec rouge sont de nouveau présents dans cette nouvelle version dont les péripéties demeurent fidèles au film de 1994. Les amoureux du Roi Lion évolueront en terrain familier. « Je savais que je devrais procéder avec beaucoup de soin, que c’était une immense responsabilité. Il fallait surtout ne rien abîmer », reconnaît Jon Favreau. Les musiciens Elton John, Tim Rice et Hans Zimmer ont, eux aussi, remis leurs chansons de premier opus au goût du jour.

Animation ou réalité ?

Entre prises de vues réelles et animation, le réalisateur des deux premiers Iron Man pousse encore plus loin la technologie pour livrer une expérience immersive. « C’est comme de la magie. Nous réinventons le média, » annonce-t-il. Les décors du film ont tous été intégrés à un moteur de jeu permettant à Jon Favreau d’évoluer dans l’environnement des personnages et de régler ses plans comme s’il était réellement sur place. Il a pu ainsi créer son film en réalité virtuelle avant de le mettre en chantier. Des scènes clefs comme la cavalcade des gnous ou le combat final avec les hyènes sont à couper de souffle.

Performances animales

Plus encore que dans Le Livre de la jungle, le spectateur est abasourdi par la justesse des expressions des héros animaux. Jon Favreau a capté les performances de ses acteurs avec six caméras cachées derrière des rideaux de façon à ce que les comédiens oublient la technique comme s’ils jouaient au théâtre. « La technologie s’efface pour saisir la dynamique réelle des acteurs entre eux, explique-t-il. Plus tard, les animateurs ont pris pour source ces émotions authentiques éprouvées et exprimées par des humains. » Là encore, le public est bluffé par un résultat capable de le faire vibrer comme s’il était dans la savane aux côtés de Simba et de ses amis.

 

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Avec 20 Minutes

Source : l-frii.com